And will I be a part of what you've made ?
En faisant ce blog, que je vais certainement pas terminer, parce que je suis incapable de terminer quoi que ce soit, je pensais à Sufjan Stevens, qui avait fait cette superbe chanson bien bien dépressive, où il parlait de trucs un peu tristes, et surement d'une femme qu'il a aimé. C'est un gros républicain, mais sur le coup je l'aime bien.
Et puis merde, je vais pas chercher d'excuses pour me faire un blog, du genre un long monologue que je suis très capable de desservir bien comme il faut. De toute façon j'avais juste envie de me défouler sur une page web, a défaut de vouloir éviter tout objet tranchant.
Je me prend la tête pour pas grand chose, et c'est pas qu'en ce moment. En plus je galère parce que je sais que la plupart des gens me détestent, mais en soi, je les déteste aussi. Et les autres m'aiment bien, ou alors me trouvent marrant. Youpi. J'ai presque atteint mon plafond à 2 mètres près. En somme, ça m'a pas empêcher de me faire chier tout seul dans ma chambre avec une bouteille de vin rouge qui commence à tourner un peu partout de manière malsaine. Même ma cousine plus jeune que moi fait des trucs demain. Mais en fait, j'ai vraiment pas forcément envie de voir du monde : J'en ai plutôt marre des trahisons en tout genre, des grosses prises de têtes, des gros mouvements de jalousie, du fait que je me sente seul en voyant que certaines personnes sont quand même vachement liées hein.
Et puis globalement, j'ai plus trop envie de me fier au genre humain. J'aime bien dans l'ensemble, mais ca pique quand on s'approche de trop près. Alors j'hésite aussi à rester cloîtrer comme ça pendant longtemps. Sinon je peux aller à Paris, au risque de me faire (encore) prendre pour un con.
Ca donne un point de vue assez manichéen, mais je préfère être manichéen que de prendre des risques en ce moment. Surtout que je comprend assez vite que tout fonctionne dans l'intérêt personnel. Prend des nouvelles t'en as. Donne en pas, on t'en demandera pas.
J'ai même peur de dire que j'ai confiance en vraiment personne au final.
Traité d'agoraphobe (ou presque).
